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bi-mensuel
de l'internet
culturel
et politique
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4.Napster. Le
procès contre Napster a commencé le 2 octobre à San Francisco, en attendant
le verdict définitif, il n'est pas inutile de faire un petit résumé des
épisodes précédents.
Début 1999: la Recording Industry Association
of America (RIAA) a intenté - et perdu - un procès contre la compagnie
Diamond, fabricant et distributeur du baladeurs MP3 "Rio". Août 2000: l'industrie du cinéma, en l'occurrence huit grands studios d'Hollywood, porte plainte contre des hackers qui ont publié sur l'internet le code du programme permettant de copier les DVD. Hollywood gagne.
10 septembre 2000: le gouvernement américain
(le ministère de la Justice, le bureau des droits d'auteurs et le bureau
des brevets et marques de commerce) et une vingtaine d'organisation (dont
la Motion Picture Association of America) grossissent les rangs des plaignants
contre Napster.
L'objectif des plaignants est bel et bien la mise à mort, à travers Napster,
du partage et du libre échange de fichiers (peer-to-peer). Les industries
du disque, comme du livre, s'aperçoivent, mais un peu tard, qu'ils perdent
la mainmise de la diffusion du contenu numérique. Certains artistes s'intéressent
à l'autodistribution: les dernières prévisions financières des analystes
du Forrester Research indiquent qu'elle leur rapporterait 2,3 milliards
de dollars et coûterait 3,1 milliards de dollars à l'industrie du disque
et 1,5 milliards de dollars à l'industrie du livre. Les nouveaux services
de distributions en ligne gagneraient 2,8 milliards de dollars. En attendant donc le verdict, Napster compte ses supporters car il y en a: la Digital Media Association (dont font partie America Online et Real Networks), l'ACLU (Union américaine de défense des libertés individuelles), la CEA (Consumer Electronics Association) .Quelques bibliothèques et universités, et non des moindres: le MIT (Massachusetts Institute of Technology), Stanford University, Georgia Institute of Technology, Princeton University, the University of North Carolina, Chapel Hill préfèrent elles aussi, la liberté d'expression.
Hank Barry, PDG de Napster a proposé, lors de cette première audience
du 2 octobre, que chaque utilisateur paie un abonnement mensuel de 4,95
dollars. Ce forfait, estimé à 500 millions de dollars, reviendrait aux
auteurs et à leurs producteurs. La proposition est rejetée par la RIAA
. Clics
officiels: Sources: Clics
internes:
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