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N°13
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bi-mensuel de l'internet culturel et politique |
EDITORIAL
4.Pour
10 briques t'as plus rien! 6.Témoignage
sur les droits photos pour un site internet.
8.Contes d'automne électroniques.
10.L'infantilisme, maladie conservatrice de la nouvelle économie.
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Dans
l'article intitulé "Brevetabilité"
de notre numéro 12, nous avons indiqué, par erreur, que
Jean-Paul Smets était le porte-parole d'EuroLinux. Le porte-parole en France est Stéfane Fermigier. Jean-Paul Smets a co-organisé les premières rencontres qui ont donné naissance à EuroLinux. La conclusion de son document de travail auquel nous faisons référence, est différente de celle d'EuroLinux qui estime que le copyright suffit dans le logiciel. Jean-Paul Smets considère, pour sa part, "qu'il pourrait être très utile (pour des raisons d'évaluation capitalistique et de protection des entrepreneurs lors de la levée de fonds) d'introduire une protection sui generis des innovations immatérielles, à condition que cette protection soit courte et plus faible que le brevet". Nous le remercions pour cette précision et renvoyons à nouveau nos lecteurs sur ce document: [http://www.pro-innovation.org/rapport_brevet/brevets_plan.pdf] La rédaction. |
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2000, Mauvais cru pour l'internet. Immense
embarras chez les commentateurs, sur la déroute de la nouvelle économie.
Le capitalisme avait fait un certain effort. Il
avait simulé une tentative d'innovation du côté des modèles de consommation,
ou des stratégies de développement des entreprises. Il était assez difficile
de comprendre pourquoi Monsieur Arnault espérait gagner de l'argent
en vendant, avec Boo.com, des produits inconnus à une fraction de la
population, minuscule et dispersée, et sensée être, de surcroît innovatrice
aussi bien pour la technologie que pour la consommation. La démarche
semblait inspirée d'Alphonse Allais; mais justement, par son côté baroque,
elle ressemblait à de l'innovation. Cet effort du capitalisme pour devenir
internaute a plongé les vrais internautes dans la perplexité. Au moment
même où il se décidait à faire comme tout le monde (expérimentation,
interconnexion, innovation), le capitalisme engendrait des monstres
inouïs comme Boo.com ou Priceline.
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